Recommandations générales pour la pratique du Pranayama

• Rappel important : l’inspiration ET l’expiration se font par le NEZ, sauf mention particulière.
• De la respiration la plus simple à la plus complexe on commence toujours par expirer pour vider les poumons. Il est également important de porter une attention douce et vigilante sur ce qu’on est en train de faire soit prendre conscience de sa respiration.
• Il est important d’avoir le dos droit, la poitrine ouverte ; lorsque l’on installe la respiration complète on peut être allongé.
• Pour avoir une vraie expérience d’un pranayama il faudrait le faire le temps d’un gathika soit environ 24 minutes, de manière continue. Bien sûr, on commence doucement en faisant 5 minutes chaque jour puis on allonge progressivement.
• La régularité est importante, en fonction de votre disponibilité vous pouvez commencer petit une fois par semaine, ou tous les deux ou trois jours, puis tous les jours. Plus vous pratiquez, plus vous aurez envie de pratiquer !
• Le meilleur moment est le matin à jeun, surtout, ni avant ni après un effort.
• Attendre 3- 4 heures après un repas principal, afin que votre estomac soit vide pour pratiquer. Ne pas boire directement après le pranayama.
• Le moment juste après le pranayama est important, pour accueillir les fruits de la pratique. Comment vous sentez vous ? Esprit alerte ou inconfort, cela à son importance pour ajuster sa pratique, donc observez ce qui s’est passé dans votre pratique !
• Selon les pratiques en particulier avec des khumbhakas, une résistance ou de l’inconfort peuvent survenir. Ils manifestent qu’un ajustement de la pratique est nécessaire ; parlez en avec votre professeur.
• Comme dans la pratique des postures si vous allez au-delà de vos limites, le corps entre en résistance ! Vous entrerez ainsi dans une résistance physique et dans une lutte psychologique ce qui est contre-productif. D’où : « Vous pouvez aller plus loin, allez moins loin. »
• Lorsque l’on compte les respirations, il est nécessaire de le faire le plus possible avec le même tempo. On peut utiliser un métronome, pour que le compte soit le plus précis possible. Attention à ne pas se fixer sur les battements du cœur, qui peut varier au cours de la séance, et d’un jour sur l’autre.
• L’alimentation a un impact sur la pratique du yoga en général. Il convient d’être attentif aux réactions du corps, les besoins peuvent être modifiés. La pratique amène une sensibilité et une qualité qui entraîne des ajustements dans la façon de vivre et de s’alimenter. Il est important de se relier à sa propre intuition, et une harmonie globale, c’est l’opportunité d’envisager la nourriture sous un autre angle.

Namasté Annie